Royal Bouddha
Au pied de l'embarcadaire de Luang Prabang, le soleil couchant offre des reflets de feu sur le fleuve qui s'etire au loin. La ville nous semble familiaire, mais elle est loin de nous avoir livre tous ses secrets. Nous posons nos sacs chez Monsieur Mo, a la Thaling et Xaang Guesthouse situee en face du Vat Mai dans le centre ville. Il s'agit d'une agreable pension familiale accrochee au mont Phu Si, au beau milieu de la cite. Ses tarifs raisonnables (80.000 kips en double et avec sdb partagee), sa proprete irreprochable et son accueil en francais en font une halte privilegiee.
Luang Prabang s'apprehende facilement a pied. Au detour des rues, on decouvre des nombreux temples ("vats" en lao) ou de jeunes bonzes, tels des bataillons d'abeilles, s'affairent aux taches quotidiennes en communaute. Ici, la vie monastique n'a pas la meme teneur qu'en occident. Pour les jeunes garcons issus de famille modestes, elle offre la possibilite de suivre un enseignement, non seulement spirituel, mais surtout educatif. Les regles religieuses structurent les adolescents, mais ne les obligent en rien a entrer dans les ordres. Les hommes effectuent ainsi des aller-retours entre les mondes spirituel et civil, tout au long de leur vie. Parmi les vats royaux, le tres beau Vat Xieng Thong constitue le point d'orgue de la decouverte de la ville. Construits au 16eme siecle, ses pavillons sont ornes de mosaiques de verre et renferment de tres beaux bouddhas.
Luang Prabang - Vat Xieng Thong
Luang Prabang - jeunes bonzes joueurs Luang Prabang - meditation
Luang Prabang - toges
Bien sur, la cite royale a perdu en authenticite depuis l'ouverture du pays et le tourisme s'y developpe, faisant perdre en naturel les relations avec les autochtones. Cependant, malgre la presence d'un aeroport ouvert a l'internationnal et la profusion d'hebergements poussant comme des champignons a chaque coin de rue, la ville reste etonnamment calme. Il faut dire que l'Unesco veille au grain, il impose un cahier des charges strict, afin de garantir une harmonie esthetique et respectueuse des joyaux historiques.
Luang Prabang - maison traditionnelle
Luang Prabang - scene de rue
Il n'est pas necessaire de s'eloigner tres loin pour decouvrir une campagne encore intacte, avec ses maisons de bambous et ses jardins sur berges. Les potagers de la riviere Nam Khan, soignes et ordonnes, sont la fierte de leurs proprietaires et remplissent nos assiettes de delicieux legumes et herbes aromatiques accompagnant viandes et poissons. Parcourant les rues, on distingue aussi des coqs bavards aux plumages accrocheurs, des exclamations de parties de petanque enflammees (''petang'' en lao) et de nombreuses villas de style francais-indochinois. Le soir venu, le marche de nuit est l'occasion de se nourrir a moindre frais avec de savoureuses brochettes de poulet, avant un bon cafe lao. Au petit matin, pourquoi ne pas commencer par un bon sandwich a la Vache Qui Rit et a l'omelette en guise de petit dejeuner ? Original, cette specialite du coin remplit bien l'estomac.
Rive de la Nam Khan - potager cheri Luang Prabang - le marche de nuit
Luang Prabang - pause sandwich baguette et Vache Qui Rit (Herve D a les crocs)
Luang Prabang - maison de style francais-indochinois
Tres tot, le marche des produits frais est ponctue par le passage des petits bonzes, dont les toges safran eclatantes sous le soleil naissant attirent nos yeux aimantes. Malgre l'heure bien matinale, la population deja dense, deambule calmement au milieu des produits multicolores presentes a meme le sol. Nous sommes etonnes de tomber sur des mets aussi peu delicats que de la viande de chien ou d'ecureuil, que des crapauds vivants et des pattes de buffles entieres. Au Laos, tout passe dans la casserole, bon appetit ! Finalement, nous craquons pour de petits beignets a la noix de coco, ressemblant a des blinis, vendus par des jeunes filles venues des campagnes environnantes.
Luang Prabang - le marche des produits frais
Luang Prabang - l'aumone matinale des moines
Les rues de Luang Prabang sont propices aux retrouvailles des routards, mais aussi aux rencontres.Voyez Miss Saperly, qui s'eblouit des paroles d'un bouddha relax. Nous n'oublions pas non plus, Lisa et Astrid, Marie, puis Tevie, professeure d'anglais new yorkaise expatriee au Laos. Cette derniere nous propose gentillement de nous heberger le temps de notre passage a Vientiane. Nous decidons de rallier la capitale par le bus de nuit, sans nous arreter a Vang Vieng, comme initialement prevu.
Mont Phu Si - Saperly a l'aise avec un bouddha coucher
Mont Phu Si - les mini James Bond du coin
Luang Prabang s'apprehende facilement a pied. Au detour des rues, on decouvre des nombreux temples ("vats" en lao) ou de jeunes bonzes, tels des bataillons d'abeilles, s'affairent aux taches quotidiennes en communaute. Ici, la vie monastique n'a pas la meme teneur qu'en occident. Pour les jeunes garcons issus de famille modestes, elle offre la possibilite de suivre un enseignement, non seulement spirituel, mais surtout educatif. Les regles religieuses structurent les adolescents, mais ne les obligent en rien a entrer dans les ordres. Les hommes effectuent ainsi des aller-retours entre les mondes spirituel et civil, tout au long de leur vie. Parmi les vats royaux, le tres beau Vat Xieng Thong constitue le point d'orgue de la decouverte de la ville. Construits au 16eme siecle, ses pavillons sont ornes de mosaiques de verre et renferment de tres beaux bouddhas.
Luang Prabang - Vat Xieng Thong
Luang Prabang - jeunes bonzes joueurs Luang Prabang - meditation
Luang Prabang - toges
Bien sur, la cite royale a perdu en authenticite depuis l'ouverture du pays et le tourisme s'y developpe, faisant perdre en naturel les relations avec les autochtones. Cependant, malgre la presence d'un aeroport ouvert a l'internationnal et la profusion d'hebergements poussant comme des champignons a chaque coin de rue, la ville reste etonnamment calme. Il faut dire que l'Unesco veille au grain, il impose un cahier des charges strict, afin de garantir une harmonie esthetique et respectueuse des joyaux historiques.
Luang Prabang - maison traditionnelle
Luang Prabang - scene de rue
Il n'est pas necessaire de s'eloigner tres loin pour decouvrir une campagne encore intacte, avec ses maisons de bambous et ses jardins sur berges. Les potagers de la riviere Nam Khan, soignes et ordonnes, sont la fierte de leurs proprietaires et remplissent nos assiettes de delicieux legumes et herbes aromatiques accompagnant viandes et poissons. Parcourant les rues, on distingue aussi des coqs bavards aux plumages accrocheurs, des exclamations de parties de petanque enflammees (''petang'' en lao) et de nombreuses villas de style francais-indochinois. Le soir venu, le marche de nuit est l'occasion de se nourrir a moindre frais avec de savoureuses brochettes de poulet, avant un bon cafe lao. Au petit matin, pourquoi ne pas commencer par un bon sandwich a la Vache Qui Rit et a l'omelette en guise de petit dejeuner ? Original, cette specialite du coin remplit bien l'estomac.
Rive de la Nam Khan - potager cheri Luang Prabang - le marche de nuit
Luang Prabang - pause sandwich baguette et Vache Qui Rit (Herve D a les crocs)
Luang Prabang - maison de style francais-indochinois
Tres tot, le marche des produits frais est ponctue par le passage des petits bonzes, dont les toges safran eclatantes sous le soleil naissant attirent nos yeux aimantes. Malgre l'heure bien matinale, la population deja dense, deambule calmement au milieu des produits multicolores presentes a meme le sol. Nous sommes etonnes de tomber sur des mets aussi peu delicats que de la viande de chien ou d'ecureuil, que des crapauds vivants et des pattes de buffles entieres. Au Laos, tout passe dans la casserole, bon appetit ! Finalement, nous craquons pour de petits beignets a la noix de coco, ressemblant a des blinis, vendus par des jeunes filles venues des campagnes environnantes.
Luang Prabang - le marche des produits frais
Luang Prabang - l'aumone matinale des moines
Les rues de Luang Prabang sont propices aux retrouvailles des routards, mais aussi aux rencontres.Voyez Miss Saperly, qui s'eblouit des paroles d'un bouddha relax. Nous n'oublions pas non plus, Lisa et Astrid, Marie, puis Tevie, professeure d'anglais new yorkaise expatriee au Laos. Cette derniere nous propose gentillement de nous heberger le temps de notre passage a Vientiane. Nous decidons de rallier la capitale par le bus de nuit, sans nous arreter a Vang Vieng, comme initialement prevu.
Mont Phu Si - Saperly a l'aise avec un bouddha coucher
Mont Phu Si - les mini James Bond du coin